HP vs Canon : Comparatif des meilleures imprimantes.

HP et Canon dominent les comparatifs d’imprimantes depuis des années, mais 2025 rebat les cartes avec l’essor des réservoirs d’encre, la bureautique hybride et l’impression photo instantanée. Entre qualité d’image et coût à la page, la décision n’est jamais évidente. Les foyers veulent une machine polyvalente pour les devoirs, des tirages photo dignes d’un studio, et des documents professionnels nets. Les TPE exigent un débit fiable, de la sécurité et un support rapide. Les photographes recherchent des noirs profonds, des dégradés lisses et une colorimétrie stable. Ce guide compare avec méthode les forces d’HP et de Canon, en s’appuyant sur des usages concrets, des chiffres cohérents avec 2025 et des alternatives utiles (Epson, Brother, Xerox, Kyocera, Lexmark, Ricoh, Dell, Samsung legacy). Pour garder le fil, on suit “Studio Rive Gauche”, un petit atelier de photographie et de communication qui doit équiper à la fois son coin photo et son espace administratif. L’objectif: une décision sereine, sans payer le superflu, avec des pages qui sortent impeccables à chaque fois.

Qualité d’impression: HP vs Canon pour le texte, la couleur et la photo

La qualité d’impression se lit d’abord sur le texte. Dans les tests de 2025, HP garde un léger avantage sur la netteté des caractères en bureautique, surtout sur les séries OfficeJet/ENVY et laser héritées de l’écosystème HP/Samsung. L’algorithme de tramage et les encres pigmentaires noires procurent des lettres denses, bien détourées, lisibles même à petite police. Canon, de son côté, est souvent plébiscité pour la colorimétrie équilibrée sur les gammes PIXMA et MAXIFY: des couleurs naturelles, des peaux crédibles, un rouge qui ne “bave” pas et des dégradés propres en photo A4.

Côté photo à la maison, Canon brille historiquement avec ses PIXMA à 5 ou 6 encres (dont des gris pour le noir et blanc sur certains modèles), ce qui réduit le métamérisme et améliore la douceur des transitions. HP a comblé une partie de l’écart grâce aux profils ICC peaufinés dans l’app HP Smart et aux papiers glacés propriétaires, mais les passionnés continuent souvent de placer Canon un cran au-dessus pour l’impression photo couleur exigeante.

Pour l’instantané, les mini-imprimantes changent la donne. Les SELPHY de Canon (CP1300, CP1000) en sublimation thermique livrent des tirages protégés par vernis, au grain très fin. Chez HP, les Sprocket utilisent le papier ZINK (sans encre), pratique et fun, mais moins nuancé sur les peaux. En 2025, les avis convergent: SELPHY remporte la palme du rendu “photo-labo”, Sprocket celle de la facilité et du côté social.

Studio Rive Gauche expose des portraits en vitrine. Sur des papiers photo A4 brillants, une Canon PIXMA à 5 encres révèle des rouges profondes et des bleus marins denses qui séduisent les passants. Pour les flyers et devis internes, une HP OfficeJet fournit un noir plus “mordant” et un texte parfaitement contrasté, même sur du papier 80 g/m² standard.

• 🖋️ Texte (bureautique) : léger avantage HP ✅
• 🎨 Couleur (documents) : match nul selon papier et profil ⚖️
• 📸 Photo A4+ : avantage Canon PIXMA 🎯
• 🧳 Photo mobile : Canon SELPHY = rendu pro, HP Sprocket = fun rapide 🚀

Exemple pratique: noir et blanc d’auteur

Pour un portfolio N&B, Canon à encres dédiées (avec gris) restitue des dégradés doux et des noirs profonds. HP réplique avec des noirs pigmentaires solides en bureautique, mais sur photo artistique, la finesse des gris Canon séduit les puristes.

Le verdict qualitatif est nuancé: choisir selon le type de pages majoritaires et le support papier. La section suivante traduit cela en euros par page.

Coût à la page et consommables: Smart Tank vs MegaTank, cartouches et laser

Le coût est le juge de paix. En 2025, la bataille réservoirs fait rage: HP Smart Tank et Canon MegaTank affichent des coûts ridiculement bas, souvent sous 0,5 centime par page noir et 1-2 centimes en couleur selon papier et profils. Les cartouches classiques restent plus chères (5 à 12 cts en couleur sur des volumes modestes), mais simples à remplacer et sans manipulation d’encre.

Pour Studio Rive Gauche, deux scénarios sont chiffrés. Le secrétariat imprime 800 pages/mois: une Smart Tank ou MegaTank divise la facture par 3 vs cartouches. Le corner photo réalise 150 tirages A4/mois: l’enjeu n’est pas le texte mais la densité et la stabilité des couleurs; les coûts par photo dépendent surtout du papier choisi.

Les lasers entrent dans l’équation. Un HP LaserJet ou un Brother laser couleur propose un coût stable au long cours, une excellente tenue du texte et des cycles élevés. Des concurrents comme Xerox, Kyocera, Lexmark, Ricoh et Dell (pour les flottes existantes) restent des références en environnement pro pour la robustesse et les toners à rendement XL. Toutefois, pour la photo, le jet d’encre reste roi.

• 📉 Objectif budget : viser <2 cts/page en couleur sur réservoir si volume ≥500 pages/mois.
• 🧾 Papier : le papier fait la facture et le rendu; ne pas sous-estimer le coût du premium.
• 🛠️ Rendement XL : cartouches XL/XXL chez HP/Canon pour lisser le coût sur cartouches.
• 🔄 Cycle de vie : laser conseillé si volumes élevés et besoins d’archivage (texte indélébile) ⚙️

Cas d’école: association culturelle

Une association imprime 3000 programmes trimestriels. Une MegaTank Canon économise environ 80 € vs cartouches, mais une imprimante Kyocera laser peut aller plus vite et réduire la maintenance. Le choix dépend du rendu couleur souhaité au recto verso et de la finition papier.

La page suivante s’intéresse aux fonctions connectées, décisives pour le travail hybride.

Connectivité et logiciels: HP Smart, Canon PRINT, cloud et sécurité

La qualité ne suffit pas sans une expérience logicielle fluide. HP Smart est l’une des applis les plus complètes: installation guidée, numérisation vers le cloud, OCR, fax numérique, profils de tâches, et dépannage. Canon PRINT répond avec AirPrint/Mopria, une interface claire et des options photo avancées, plus Creative Park pour patrons et projets.

Dans une équipe hybride, la compatibilité est reine. AirPrint (iOS/iPadOS), Mopria (Android), Wi‑Fi Direct pour les invités, Ethernet pour la fiabilité, et une file d’attente partagée dans le cloud facilitent le quotidien. Les portails web de HP et Canon centralisent le suivi des consommables et des firmwares.

La sécurité n’est plus un “plus”. Des options comme mot de passe admin, mise à jour OTA signée, filtrage IP, et effacement de la mémoire de travail s’imposent, surtout en PME. Sur les segments pros, HP propose SureStart/whitelisting sur certaines LaserJet, quand des acteurs comme Lexmark et Xerox intègrent depuis longtemps des suites de sécurité avancées. Canon progresse avec des firmwares durcis et des journaux d’audit.

• 📱 À vérifier : compatibilité AirPrint/Mopria, numérisation OCR, et accès Cloud (Drive, Dropbox) ✅
• 🔐 Sécurité : mot de passe admin, MAJ auto, désactivation des services inutiles 🔒
• 👥 Invités : Wi‑Fi Direct pour impression sans réseau d’entreprise 📡
• 🧩 Intégrations : Google Classroom, Microsoft 365, plateformes de GED 📂

Exemple: Studio Rive Gauche en mobilité

L’équipe scanne les contrats depuis l’appli HP Smart vers OneDrive avec OCR, tandis que le photographe tire un book depuis Canon PRINT directement depuis l’iPad via AirPrint. Un filtrage MAC évite les impressions parasites lors d’ateliers publics.

La robustesse technique pèse tout autant: voyons la fiabilité et la maintenance, là où des noms comme Brother, Kyocera et Ricoh se sont bâtis une réputation.

Fiabilité, maintenance et support: têtes d’impression, bourrages et SAV

Rien n’épuise plus un bureau qu’une imprimante capricieuse. Côté jet d’encre, la fiabilité dépend beaucoup de la tête d’impression (fixe ou sur cartouche), de la régularité d’usage et de la qualité du papier. Canon et HP ont progressé sur les purges automatiques, mais un usage intermittent peut toujours provoquer des buses obstruées. Pour des rythmes irréguliers, des cartouches intégrant la tête (certains HP) limitent le risque: en changeant la cartouche, on repart sur une tête neuve.

Sur la partie mécanique, les entraînements papier sont robustes, mais le papier humide ou bas de gamme reste l’ennemi. Les lasers, chez Brother, Kyocera, Ricoh, Lexmark ou Xerox, encaissent mieux les gros volumes, avec des kits de maintenance planifiés. Le legacy Samsung (intégré chez HP) a laissé une base installée encore très appréciée pour la fiabilité.

Le SAV et les garanties influencent la décision. HP propose des extensions Care Pack et un écosystème de revendeurs dense. Canon offre des garanties évolutives et un support efficace sur la photo. En pro, des contrats de maintenance tierce existent pour centraliser plusieurs marques, utile si un parc mélange HP, Canon, Dell historiques et Ricoh MFP.

• 🧽 Bonnes pratiques : lancer une page de purge chaque semaine, utiliser des papiers secs 📄
• 🔧 Prévention : nettoyer les galets d’entraînement tous les 3-6 mois 🧼
• 📦 Stock : conserver encres/toners fermés, à l’abri de la chaleur 🌡️
• 🆘 Support : vérifier la disponibilité des pièces et délais d’intervention ⏱️

Étude de cas: atelier saisonnier

Une boutique photo n’imprime que l’été. Elle a opté pour une Canon à têtes remplaçables et programme des cycles d’entretien mensuels en basse saison. Résultat: démarrage sans incident chaque printemps et moins de déchets.

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