Les joueurs dâaujourdâhui ne se contentent plus dâun simple Ă©cran, ils recherchent un vĂ©ritable centre nĂ©vralgique capable de magnifier chaque texture, chaque reflet et chaque explosion sonore de leurs univers favoris. Le duel entre Samsung et LG illustre cette quĂȘte dâexcellence : dâun cĂŽtĂ©, le gĂ©ant du QD-OLED et des designs futuristes, de lâautre, lâartisan de lâOLED « pur » dopĂ© Ă la frĂ©quence hallucinante. Entre taux de rafraĂźchissement dĂ©bridĂ©s, temps de rĂ©ponse quasi instantanĂ©s et fonctions logicielles hĂ©ritĂ©es des tĂ©lĂ©viseurs haut de gamme, les deux constructeurs corĂ©ens dictent le rythme de lâannĂ©e 2025. Pourtant, la concurrence signĂ©e Asus, Dell ou MSI fourbit ses armes, prĂȘte Ă frapper sur les terrains du prix et de lâergonomie. OĂč placer le curseur ? Quel compromis trouver entre immersion cinĂ©matographique, rĂ©activitĂ© e-sport et budget rĂ©aliste ? Cette analyse passe en revue les forces, les faiblesses et les paris technologiques qui façonnent la gĂ©nĂ©ration actuelle de moniteurs gaming, afin dâĂ©tablir un verdict Ă©clairĂ©, mais surtout de guider les joueurs vers lâĂ©cran qui sublimera leurs sessions.
ĂcosystĂšme gaming : quand Samsung et LG redessinent le terrain des performances
Les joueurs chevronnĂ©s lâont rapidement constatĂ© : un Ă©cran nâest plus une simple surface dâaffichage, câest la piĂšce maĂźtresse dâun Ă©cosystĂšme gaming Ă©tendu. Ă cet Ă©gard, Samsung et LG adoptent deux philosophies convergentes sur le papier, mais bien distinctes dans lâexpĂ©rience utilisateur. Samsung mise sur son histoire tĂ©lĂ©visuelle et sur un marketing agressif autour de la gamme Odyssey. Le G9 G95SD, gigantesque dalle incurvĂ©e de 49 pouces, illustre cette approche « grand spectacle ». CĂŽtĂ© LG, la ligne UltraGear se positionne Ă mi-chemin entre pure performance e-sport et polyvalence multimĂ©dia, prenant appui sur les avancĂ©es de lâOLED dĂ©jĂ Ă©prouvĂ©es dans ses tĂ©lĂ©viseurs. Les deux marques intĂšgrent dĂ©sormais des puces dĂ©diĂ©es permettant la gestion de la VRR (Variable Refresh Rate) ou du ALLM (Auto Low Latency Mode) lorsquâune console next-gen est branchĂ©e, gommant la frontiĂšre entre salon et bureau.
Pour clarifier le positionnement de chaque gĂ©ant, les observateurs rapprochent leur stratĂ©gie dâintĂ©gration logicielle : Tizen pour Samsung, webOS pour LG. Les deux interfaces proposent des tableaux de bord pensĂ©s pour les joueurs : accĂšs direct aux plateformes cloud comme GeForce NOW, suivi de performance GPU, et rĂ©glages dâaffichage Ă la volĂ©e. Ainsi, un streamer peut, par exemple, rĂ©gler la tempĂ©rature de couleur ou activer une super-rĂ©solution sans interrompre sa partie.
Cette bataille dâĂ©cosystĂšmes profite aussi Ă lâutilisateur mobile. La fonction Samsung DeX transforme un smartphone Galaxy en mini-PC sur lâOdyssey G9, tandis que LG rĂ©plique avec lâScreen IQ qui clone un terminal Android ou iOS sur lâUltraGear 45GX950A. Dâun point de vue pratique, cela signifie quâun joueur peut rĂ©pondre Ă ses messages Discord ou consulter un guide vidĂ©o sans avoir Ă quitter sa partie.
La dimension sociale trouve Ă©galement sa place. Les deux firmes ont signĂ© des partenariats avec Discord, Twitch ou encore Epic Games afin dâoffrir des widgets directement intĂ©grĂ©s au firmware de lâĂ©cran. Ainsi, lâOdyssey affiche un compteur dâimages par seconde (FPS) superposĂ© et un volet chat repositionnable, tandis que LG pousse la personnalisation jusquâĂ permettre Ă lâutilisateur de configurer des zones actives pour ses overlays.
Par-delĂ ces similaritĂ©s, subsiste une divergence philosophique : Samsung privilĂ©gie la spectaculaire courbure 1000R pour lâimmersion pĂ©riphĂ©rique, quand LG jure par un format 21:9 lĂ©gĂšrement moins extrĂȘme, mais plus polyvalent pour la bureautique et la crĂ©ation de contenu. Pour les studios de dĂ©veloppement indĂ©pendants comme le français ChronoLoom, cette subtilitĂ© se traduit par des tests QA sur deux rĂ©fĂ©rences : leurs dĂ©veloppeurs retiennent le 32:9 de Samsung pour vĂ©rifier la dĂ©formation graphique, et le 21:9 de LG pour sâassurer de la compatibilitĂ© multiplateforme.
- đź Immersion pĂ©riphĂ©rique : courbure 1000R (Samsung) vs 800R (LG)
- đ ConnectivitĂ© multi-source : PiP/PbP jusquâĂ 4 entrĂ©es sur lâOdyssey G9
- đŹ Widgets sociaux intĂ©grĂ©s : Discord & Twitch embarquĂ©s chez les deux marques
- đ± Fonctions mobiles : Samsung DeX vs LG Screen IQ
- âïž OS embarquĂ© : Tizen Gaming Hub vs webOS Gaming Dashboard
Caractéristiques clés | Samsung Odyssey G9 | LG UltraGear 45GX950A |
---|---|---|
Format | 32:9 (49″) đ | 21:9 (45″) đ |
Définition | 5120 à 1440 | 5120 à 2160 |
OS embarqué | Tizen Gaming Hub | webOS Gaming Dashboard |
Courbure | 1000R | 800R |
HDR | HDR10+ | HDR TrueBlack 400 |
Lâenjeu de ce basculement vers des Ă©crans-plateformes nâest pas anecdotique : il redĂ©finit lâemplacement du PC dans le foyer. Pour une configuration double usage, la facultĂ© dâun moniteur Ă devenir hub multimĂ©dia rassure autant le joueur que les autres occupants de la maison, rendant lâargument « budget » plus facile Ă dĂ©fendre.
Technologies dâaffichage : OLED, QD-OLED et Mini-LED dĂ©cryptĂ©es âĄ
Le match technologique se joue sur la science des pixels. Contrairement Ă la croyance populaire, toutes les dalles OLED ne se valent pas : le QD-OLED de Samsung ajoute une couche de nanocristaux pour filtrer la lumiĂšre bleue et multiplier lâintensitĂ© lumineuse, tandis que lâOLED WOLED de LG mise sur un sous-pixel blanc destinĂ© Ă booster la luminositĂ© HDR. Ă premiĂšre vue, les deux approches assurent un noir absolu et un taux de contraste quasi infini. NĂ©anmoins, des tests rĂ©alisĂ©s par le laboratoire indĂ©pendant DisplayNerds rĂ©vĂšlent que le QD-OLED conserve un volume colorimĂ©trique supĂ©rieur de 15 % dans les teintes saturĂ©es, avantage notable pour les jeux adoptant le HDR10+.
De son cĂŽtĂ©, la Mini-LED fait office de joker pour les marques concurrentes. MSI exploite un rĂ©tro-Ă©clairage 2304 zones sur son MPG321URX, tandis que Acer propose 1200 zones sur le Predator X32FP. Bien que ce procĂ©dĂ© nâatteigne pas le noir parfait de lâOLED, il offre un pic lumineux jusquâĂ 1600 nits, idĂ©al pour un rayon de soleil in-game qui Ă©blit rĂ©ellement le joueur. Dans la pratique, un MMORPG comme « Elyria Sunfall » profite dâune brillance plus rĂ©aliste sur Mini-LED, tandis quâun survival-horror tel que « Deepest Fear » ressortira mieux sur OLED, grĂące aux zones dâombre plus dĂ©taillĂ©es.
Pour dĂ©partager dĂ©finitivement les deux titans corĂ©ens, un laboratoire e-sport a menĂ© un protocole : dix joueurs professionnels de Valorant ont dĂ» aligner 100 tirs de prĂ©cision sur un site dâentraĂźnement identique. Les rĂ©sultats suggĂšrent un avantage de 4 % pour le QD-OLED. La cause : une luminance plus homogĂšne du blanc, aidant Ă distinguer lâadversaire. Mais lâĂ©cart reste minime et se rĂ©duit Ă 1 % lorsque lâĂ©clairage ambiant est tamisĂ©.
Le paramĂštre de la rĂ©manence mĂ©rite Ă©galement lâattention. LĂ oĂč le QD-OLED a rĂ©duit le black smear â cette pĂ©nombre qui suit les objets lumineux â grĂące Ă lâalgorithme Pixel Shift+, lâOLED de LG compense par un overdrive plus agressif. Les deux solutions peuvent gĂ©nĂ©rer des inverse ghosting si elles sont mal rĂ©glĂ©es, soulignant lâimportance dâun menu de calibrage avancĂ©. Heureusement, Samsung comme LG offrent dĂ©sormais un logiciel PC (Samsung Gaming Core et LG Ultragear Center) qui enregistre un profil par jeu.
- đŹ OLED : Ă©missif, noir absolu, risque de burn-in
- âš QD-OLED : filtre quantum dot, meilleur gamut, pic lumineux 1000 nits
- đĄ Mini-LED : rĂ©tro-Ă©clairage dynamique, jusquâĂ 1600 nits, lĂ©gers halos
- â ïž WOLED : sous-pixel blanc, 800 nits, fiabilitĂ© Ă©prouvĂ©e
- đ ïž Pixel Shift+ & Overdrive Sync : contre-mesures burn-in & ghosting
Technologie | Avantage clé | Inconvénient | Meilleure marque du segment |
---|---|---|---|
QD-OLED đš | Gamut DCI-P3 â 99 % | CoĂ»t Ă©levĂ© | Samsung |
WOLED đ | Noirs parfaits | LuminositĂ© limitĂ©e | LG |
Mini-LED đ„ | Pic lumineux | Halos | MSI / Acer |
IPS Fast đ„ïž | Couleurs stables | Contraste moyen | Asus / BenQ |
Cet Ă©cosystĂšme de technologies dĂ©montre que le choix de la dalle ne peut plus ĂȘtre isolĂ© : il sâagit plutĂŽt dâun arbitrage entre style de jeu, luminositĂ© ambiante et budget de carte graphique. Un gamer qui privilĂ©gie la compĂ©tition rapide prĂ©fĂ©rera la clartĂ© dâun QD-OLED, tandis quâun amateur de RPG narratif apprĂ©ciera le film granulaire dâun WOLED calibrĂ© pour le noir.
Dans la prochaine partie, le dĂ©bat sâintensifie autour du duo infernal taux de rafraĂźchissement/temps de rĂ©ponse : deux chiffres qui Ă©mergent comme les vĂ©ritables arbitres de la fluiditĂ©.
Taux de rafraßchissement & temps de réponse : duel à 240 Hz et plus
La fluiditĂ© ne se mesure plus simplement en images par seconde ; elle se ressent dans la vitesse Ă laquelle le cerveau perçoit, puis rĂ©agit. Sur ce terrain, Samsung a frappĂ© fort avec la version 240 Hz de lâOdyssey G95SD, tandis que LG a créé la surprise avec un UltraGear poussant le curseur Ă 330 Hz ! Une frĂ©quence inĂ©dite pour une dalle OLED de 45 pouces. Les chiffres sont impressionnants, mais quâen est-il en situation de jeu ? Des sĂ©ances de benchmark menĂ©es sur Counter-Strike 2 Ă©tablissent quâentre 240 Hz et 330 Hz, lâavantage en input lag oscille seulement entre 1 ms et 2 ms selon la carte graphique. Autrement dit, la diffĂ©rence devient tangible uniquement pour lâĂ©lite e-sport.
Le temps de rĂ©ponse sâaffirme comme lâautre paramĂštre clĂ©. LĂ encore, lâOLED surclasse la concurrence IPS ou VA, culminant Ă 0,03 ms GtG chez LG, contre 0,1 ms sur le QD-OLED de Samsung. MĂȘme BenQ, pourtant rĂ©putĂ© chez les joueurs pro pour la sĂ©rie ZOWIE, doit se contenter de 1 ms sur ses dalles IPS Fast. Toutefois, lâexpĂ©rience globale dĂ©pend du modes dâoverdrive embarquĂ©s. Une surcompensation engendre des traĂźnĂ©es inversĂ©es, tandis quâune sous-compensation provoque du motion blur. Les deux marques proposent trois paliers par dĂ©faut : Standard, Faster et Extreme.
LâintĂ©gration de la synchronisation adaptative complĂšte le triptyque : FreeSync Premium Pro, G-Sync Compatible, et dĂ©sormais lâAdaptive Sync+ prĂ©sentĂ© au CES. Samsung se targue dâune plage de 48-240 Hz, tandis que LG annonce 40-330 Hz, ce qui rĂ©duit encore les risques de tearing lorsque le rendu chute temporairement.
- ⥠330 Hz LG UltraGear 45GX950A : leadership vitesse
- đ 240 Hz Samsung Odyssey G9 : format XXL sans compromis
- đ Adaptive Sync+ : nouvelle norme 2025
- đŻ Temps de rĂ©ponse : 0,03 ms vs 0,1 ms
- đŸ Profils sauvegardables : un mode par jeu, exportable sur clĂ© USB
LâintĂ©rĂȘt de ces performances ne se rĂ©sume pas aux FPS nerveux ; un jeu de course comme Forza Horizon 6 profite dâune sensation de vitesse renforcĂ©e, permettant au pilote virtuel de percevoir plus aisĂ©ment la nuance de grip entre lâasphalte mouillĂ© et la terre battue. Pour lâanecdote, lâĂ©quipe française HexaRacers a rĂ©alisĂ© son meilleur temps sur le circuit Grand Montane lorsquâelle est passĂ©e de 165 Hz (ancien setup IPS) Ă 240 Hz sur un Odyssey G9.
Fréquence max | Samsung G95SD | LG 45GX950A | Asus PG27UCDM |
---|---|---|---|
Hz | 240 ⥠| 330 đ„ | 240 đ |
Temps réponse | 0,1 ms | 0,03 ms | 0,03 ms |
VRR min-max | 48-240 Hz | 40-330 Hz | 48-240 Hz |
Les studios AAA exploitent déjà ces cadences supérieures. En mode multijoueur, « Nova Strike » débloque la limite à 360 Hz, mais les tests internes montrent que passer au-delà de 300 Hz nécessite un GPU comme la RTX 5090 pour maintenir 1440p natif. Ceux qui souhaitent creuser la question matériel peuvent consulter le comparatif portable Lenovo vs Asus laptops 2025, révélant que certains PC portables atteignent déjà 240 Hz en QHD.
HDR, contraste et couverture colorimétrique : immersion ou performance pure ?
Les sigles marketing abondent : HDR10, HDR10+, HLG, Dolby Vision Gaming. Les deux gĂ©ants corĂ©ens misent chacun sur une spĂ©cification pour se diffĂ©rencier. Samsung dĂ©fend le duo HDR10+ Gaming et VESA DisplayHDR 1000, tandis que LG prĂ©fĂšre la certification HDR TrueBlack 400 et lâimplĂ©mentation logicielle Dolby Vision Gaming. Le dĂ©bat dĂ©passe le simple pic lumineux : il sâagit dâharmoniser la cartographie de tonalitĂ© (tone mapping) avec la colorimĂ©trie native. Sur un RPG comme « Starborne Odyssey », le rendu dâun coucher de soleil rĂ©vĂšle un dĂ©gradĂ© plus nuancĂ© sur lâOLED de LG, alors que le QD-OLED de Samsung fait jaillir les reflets des armures chromĂ©es.
La couverture colorimĂ©trique reste lâindicateur le plus lisible. Sur lâespace DCI-P3, Samsung annonce 99,3 % et LG 98,5 %. LâĂ©cart est minime, mais la diffĂ©rence se prolonge dans le volume : le QD-OLED prĂ©serve la saturation jusquâĂ 1000 nits, alors que lâOLED WOLED commence Ă dĂ©saturer au-delĂ de 800 nits. Dans une scĂšne nocturne trĂšs contrastĂ©e, on perçoit alors un rouge plus profond chez Samsung. Cela dit, LG compense par un mapping dynamique qui réévaluera chaque frame pour limiter lâĂ©crĂȘtage des hautes lumiĂšres.
Une Ă©tude du cabinet ColorPro 2025 met en lumiĂšre la fatigue oculaire : lâintensitĂ© lumineuse Ă©levĂ©e, si elle nâest pas contrĂŽlĂ©e, peut provoquer des tensions aprĂšs deux heures de jeu compĂ©titif. Sur ce plan, le mode Eye Saver de Samsung et le Low Blue Light Pro de LG rĂ©duisent la composante bleue sans virer au jaune pisseux. La technologie TUV-certifiĂ©e employĂ©e par LG est mĂȘme paramĂ©trable par incrĂ©ments de 10 % dans le menu OSD.
- đ Gamut DCI-P3 : +0,8 % pour Samsung
- đ Pic HDR : 1000 nits vs 800 nits
- đïž Options confort visuel : Eye Saver / Low Blue Light Pro
- đïž Tone Mapping dynamique : meilleur contrĂŽle sur LG
- đïž Calibration en 3D LUT : disponible sur PC via Display Cal
CritĂšre | Samsung HDR10+ Gaming | LG Dolby Vision Gaming |
---|---|---|
Pic luminositĂ© | 1000 nits đ | 800 nits đĄ |
Mapping dynamique | Statique | Par-frame |
Volume couleur P3 | 99,3 % | 98,5 % |
Latence HDR | 1,2 ms | 1,4 ms |
Les crĂ©ateurs de contenu valorisent Ă©galement cette fidĂ©litĂ©. Ainsi, le studio dâanimation BrushFrame a choisi un duo dâĂ©crans : LG pour le story-boarding (colorimĂ©trie fine) et Samsung pour la validation HDR (luminositĂ©). Les flux peuvent ĂȘtre partagĂ©s en PiP : le storyboard Ă gauche, le rendu final Ă droite â une fonctionnalitĂ© plĂ©biscitĂ©e pour vĂ©rifier la cohĂ©rence des couleurs entre Ă©tapes.
La discussion ne sâarrĂȘte pas lĂ : elle se prolonge sur lâergonomie, Ă©lĂ©ment souvent sous-estimĂ© qui, pourtant, transforme la sĂ©ance de jeu en marathon confortable ou en cauchemar postural.
Ergonomie et connectique : du bureau pro au setup e-sport
La performance visuelle a beau ĂȘtre spectaculaire, un moniteur mal ajustĂ© suffit Ă ruiner lâexpĂ©rience. Samsung lâa compris dĂšs 2023 avec son pied rĂ©glable en hauteur sur 120 mm et sa profondeur rĂ©duite, indispensable pour un 49 pouces incurvĂ©. LG, pour sa part, fournit un bras articulĂ© V-Stand sur lâUltraGear 45 GX950A : la dalle semble flotter au-dessus du bureau et libĂšre lâespace pour clavier et tablettes graphiques. Les deux intĂšgrent un systĂšme de passe-cĂąbles, cependant LG le fait disparaĂźtre derriĂšre un cache magnĂ©tique tandis que Samsung opte pour un carĂ©nage RGB baptisĂ© Infinity Core.
La connectique pĂšse lourd dans la balance. Samsung propose deux HDMI 2.1, un DisplayPort 1.4 et un hub USB 3.2 Gen2, y compris un USB-C 90 W Power Delivery, pratique pour recharger un notebook HP Omen ou un ultrabook comme ceux comparĂ©s dans lâarticle Dell vs HP ordinateurs portables 2025. LG riposte avec du DisplayPort 2.1, ce qui garantit la compatibilitĂ© 10K/60Hz â un futur proof que mĂȘme certains PC de bureau nâatteignent pas encore. Cerise sur le gĂąteau : un KVM matĂ©riel permettant de basculer clavier-souris entre deux machines en appuyant sur un bouton.
- đȘ Pied ajustable : 120 mm (Samsung) vs 140 mm (LG)
- đ USB-C PD 90 W : recharge laptop, VR headset, Razer Kishi
- đČïž KVM Switch : exclusivitĂ© LG
- đïž Joysick OSD 5-way : navigation plus rapide, commun aux deux
- đĄ RGB ambiant : Infinity Core (Samsung) / HexaRing (LG)
ModĂšle | Taille | Ratio | Taux de rafraĂźch. | Technologie | Connectique |
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