YouTube prolonge la suspension de Trump d’une semaine

YouTube prolonge la suspension de la chaîne du président Donald Trump d’une semaine de plus que sa précédente suspension temporaire.

La société appartenant à Google a confirmé à CNBC l’extension mardi, invoquant un potentiel de violence continue. Le compte YouTube de Donald Trump compte 2,79 millions d’abonnés et, avant la suspension, publiait généralement plusieurs vidéos par jour de lui et de stations médiatiques de droite.

La société va également continuer à interdire la diffusion de commentaires sur les vidéos publiées sur sa chaîne. La suspension temporaire signifie que le compte de Trump et les vidéos existantes resteront accessibles, mais il ne pourra pas télécharger de nouveau contenu pendant au moins sept jours supplémentaires.

La semaine dernière, Google a suspendu le compte YouTube de Trump et a officiellement averti la Maison Blanche de son utilisation de la plus grande plate-forme vidéo du monde après les violences meurtrières au Capitole américaine par certains partisans de Trump début janvier. La société applique normalement une règle des trois grèves et la première grève entraîne une suspension temporaire du compte.

L’extension intervient avant le jour de l’inauguration, où les États-Unis passeront le pouvoir au prochain président, Joe Biden. Dans tout le pays, les entreprises chargées de l’application de la loi et des médias sociaux se préparent à de nouvelles violences organisées.

YouTube a lancé la première grève de Trump après que lui et le compte de la Maison Blanche aient mis en ligne une vidéo lors de l’insurrection du 6 janvier dans laquelle il doublait sur de fausses allégations d’élections volées. YouTube a déclaré qu’il violait les politiques interdisant le contenu incitant à la violence.

Dans une nouvelle vidéo publiée mardi après-midi intitulée « Discours d’adieu du président Donald J. Trump », Trump a semblé contourner son interdiction de téléchargement en la publiant à partir de la chaîne YouTube de la Maison Blanche, qui compte moins d’abonnés mais est toujours active.

La société a toujours adopté une approche plus pratique que ses concurrents en matière de modération de contenu. Au moment où YouTube a donné son premier coup à Trump, Twitter et Facebook avaient déjà interdit Trump indéfiniment.

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