Les États-Unis s'opposent à l'Australie sur le paiement des actualités par Facebook et Google

Les États-Unis demandent à l’Australie d’abandonner les lois proposées pour que Facebook et Google payent pour les actualités

Les États-Unis demandent à l'Australie d'abandonner les lois proposées pour que Facebook et Google payent pour les actualités
Articles en relation

Contexte de la controverse

Le gouvernement australien a introduit des lois ambitieuses visant à créer des paiements pour les médias d’information. Cette loi exigerait que les géants de la technologie tels que Google et Facebook paient pour la distribution de contenu d’actualités sur leurs plateformes.

Cependant, cela a suscité une vive opposition de la part de ces entreprises, qui estiment que cette loi porterait atteinte à leur modèle commercial. En réponse, les États-Unis, par le biais de leur ambassadeur en Australie, ont appelé le gouvernement australien à abandonner cette proposition.

Pourquoi les États-Unis s’opposent-ils à cette loi?

La controverse autour de la proposition de loi australienne met en évidence les débats actuels sur la régulation des entreprises de technologie en termes de leur comportement autour des informations du public. Les États-Unis estiment que la législation australienne serait un « précédent troublant » qui pourrait inspirer d’autres gouvernements à suivre l’exemple de l’Australie.

De plus, les États-Unis estiment que la loi porterait atteinte à la liberté de la presse. Ils considèrent que les médias n’ont pas besoin de contrôler leurs algorithmes et que cela pourrait en fait conduire à de la censure à grande échelle.

Malgré les objections américaines, le Parlement australien a adopté une version finale du projet de loi. La loi vise à donner aux médias locaux une meilleure part des revenus publicitaires générés par la diffusion de leurs contenus sur les plateformes en ligne. Le gouvernement australien a également souligné que ce projet de loi aiderait à garantir la viabilité financière des fournisseurs de nouvelles et à lutter contre la désinformation.

Cependant, cette proposition de loi a suscité des inquiétudes quant à la façon dont les entreprises de technologie réagiront. Par exemple, Google a menacé de retirer son moteur de recherche de l’Australie si la loi était adoptée.

Le gouvernement des États-Unis a appelé l’Australie à abandonner les lois prévues visant à faire payer Facebook et Google pour le contenu d’actualité publié sur leurs plateformes en ligne. Les États-Unis ont fait cette demande dans le cadre du processus de consultation publique sur la proposition de loi australienne qui obligerait les géants du web à payer les éditeurs de presse pour la reproduction de leurs contenus. Pourtant, cette loi a déjà été adoptée par le Sénat australien et sera probablement mise en œuvre prochainement.

Les États-Unis estiment que ces lois pourraient avoir un effet négatif sur les entreprises et inquiéter les autorités chargées de l’application de la concurrence. Ils préfèrent une solution négociée avec les géants du web plutôt que de les obliger par la loi. Cette position, qui soutient les grands acteurs du numérique, a suscité des réactions de la part des éditeurs de presse qui dénoncent un favoritisme envers les entreprises américaines.

Pourtant, il est important de noter que le modèle économique de l’industrie des médias a été largement bouleversé ces dernières années, en grande partie à cause de la montée en puissance des entreprises de technologie. Ces derniers ont capté une part importante de la publicité en ligne, réduisant les sources de revenus des groupes de presse traditionnels. Les géants du web ont également utilisé la technologie pour rapidement relayer les informations des médias traditionnels, augmentant leur audience en ligne.

Dans ce contexte, la proposition de l’Australie a été saluée par les éditeurs de presse comme une mesure de protection de leurs investissements dans le journalisme de qualité. Elle est également vue comme une initiative pour rééquilibrer les relations entre les éditeurs et les géants de la technologie en matière de financement de contenu.

Cette demande des États-Unis est un nouvel épisode dans la bataille entre les entreprises de technologie et les éditeurs de presse, épisode qui illustre l’importance de repenser la régulation des médias en ligne à l’échelle internationale. Pour cela, il est nécessaire d’avoir une vision claire des enjeux économiques, de concurrence et de la qualité de l’information qui circule sur le net. Selon l’Organisation internationale du travail : Les États-Unis souhaitent que l’Australie repense sa stratégie pour réguler les médias en ligne.

Les États-Unis souhaitent que l’Australie repense sa stratégie pour réguler les médias en ligne.

Quelles pourraient être les implications de cette loi?

Quelles pourraient être les implications de cette loi?

La proposition de loi australienne pourrait entraîner une mise en place de normes similaires dans d’autres pays. En effet, la France a déjà adopté une loi similaire pour obliger les géants de la technologie à verser des sommes aux éditeurs de presse pour l’utilisation de leurs contenus.

Cependant, cette loi pourrait également entraîner une escalade des tensions diplomatiques entre les États-Unis et l’Australie. Alors que les deux pays ont des relations étroites, cette proposition de loi pourrait créer des frictions sur une question qui divise même les États-Unis eux-mêmes.

Conclusion

La controverse autour de la proposition de loi australienne souligne le pouvoir considérable des entreprises de technologie dans la distribution des informations et la nécessité d’une réglementation plus stricte pour contrôler leur comportement. Cependant, cela soulève également des questions sur la balance entre la liberté de la presse et la surveillance de l’information. À mesure que les gouvernements cherchent à réglementer davantage ces acteurs majeurs, il sera important de trouver un équilibre entre ces deux éléments.

A lire également

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *