Les DSI ont besoin de flexibilité pour développer l’expérience de travail post-COVID-19

Malgré les nombreux obstacles et dévastations causés tout au long du COVID-19, l’un des aspects positifs à émerger des décombres est le passage mondial du travail dans un bureau au travail à domicile. Ce changement a brisé les croyances de longue date sur les relations entre l’environnement de travail, la productivité et la responsabilité.

Suzanne Adnams est vice-présidente de la recherche chez Gartner.

En conséquence, l’environnement de travail post-COVID exige désormais une flexibilité radicale dans les politiques de travail, l’évolution des modèles de travail et la manière dont le bureau prend en charge les différentes exigences de travail. En réponse, les DSI peuvent diriger les travailleurs et soutenir l’organisation en mettant en œuvre des modèles de travail flexibles qui répondent aux besoins en constante évolution des employeurs et des employés.

Adoptez des modèles de travail flexibles

Les données de recherche mondiales collectées tout au long de 2020 dans tous les domaines de l’entreprise mettent en évidence l’évolution des attentes concernant l’expérience de travail post-COVID, les résultats soulignant qu’un retour à un environnement de travail pré-COVID n’est pas souhaité.

Les employés sont convaincus de cette flexibilité, la moitié des répondants au sondage indiquant qu’ils quitteraient leur employeur actuel si on ne leur offrait pas une option de travail à domicile. Le passage à un environnement de travail flexible, cependant, introduit de nouvelles variantes de modèles de travail qui ne faisaient pas partie de la plupart des lieux de travail dans l’expérience pré-COVID.

Ces modèles de travail émergents dont nous continuons d’entendre parler et de discuter comprennent le bureau de l’employeur, le bureau à domicile et l’hybride, mais nous voyons également un quatrième modèle – sans frontières – prendre forme dans certaines organisations, avec ses propres caractéristiques uniques.

Le modèle sans frontières représente des travailleurs vraiment éloignés (employés, pigistes, entrepreneurs ou travailleurs de chantier) qui ne sont pas dans la même localité, région ou peut-être pays, et qui travaillent selon un horaire et un arrangement différents. Les organisations qui évoluent vers un environnement de travail flexible devraient s’attendre à ce que ce modèle émerge et soit relativement petit au début, avec le potentiel d’augmenter au fil du temps, à mesure que les organisations deviennent plus à l’aise avec l’environnement de travail flexible.

Sur le même sujet

Actions du CIO:

Communiquer les nouvelles attentes sur le lieu de travail

Les résultats des enquêtes actuelles révèlent que les clients s’attendent à ce que 57% de leurs effectifs puissent travailler entièrement à distance et 63% pourraient travailler à distance au moins parfois. Les chefs d’entreprise doivent prévoir que le bureau à domicile soit le principal espace de travail de plus de la moitié de la main-d’œuvre dans l’environnement de travail post-COVID. Ce changement radical de lieu de travail signifie que le travail à domicile ne peut plus être considéré comme une exception au lieu de travail normal.

À mesure que les organisations effectuent cette transition, les politiques actuelles de travail à distance qui ont été élaborées en partant du principe que le travail à domicile était une exception qui exigeait des critères, des justifications et des approbations spéciaux, ne seront plus efficaces pour guider les décisions et mener la planification de la main-d’œuvre là où la flexibilité de l’emplacement et de l’horaire est la norme.

Le retrait de l’ancienne politique de travail à distance et son remplacement par une nouvelle politique de travail flexible envoie un signal clair à l’échelle de l’entreprise, à la direction et aux travailleurs, que l’environnement de travail évolue pour s’adapter à de nouveaux modèles et attentes.

Actions du CIO:

Déterminer le but fonctionnel de l’espace

Le bureau traditionnel a été conçu pour fonctionner selon un modèle de travail unique et dominant: les employés se déplaçant vers les lieux, assis à un poste de travail, accomplissant les tâches qui leur sont assignées selon un horaire fixe et se rendant à la maison. Les lieux d’agrément tels que les salles à manger et autres espaces de travail et de fonction sociale, lorsqu’ils étaient disponibles, étaient considérés comme des espaces secondaires, mais pas comme des nécessités. Dans le milieu de travail post-COVID-19, l’emplacement de l’employeur nécessite une refonte importante pour s’adapter aux nouveaux modèles de travail.

La conception du bureau post-COVID-19 ne doit pas être axée sur la réplication d’un environnement de poste de travail du passé, mais plutôt conçue pour offrir une gamme d’expériences de travail alternatives. Quelques exemples d’utilisation créative de l’espace ajouteraient l’utilisation potentielle des «espaces verts» comme antidote réparateur à la fièvre de la cabine / à l’isolement social d’un bureau à domicile. Les voyages d’affaires étant considérablement réduits ou éliminés, les travailleurs déclarent manquer le temps de réflexion et de réflexion que leur procurait le voyage. Envisagez de créer des espaces de retraite similaires aux salons de voyage pour recréer cet environnement et cette expérience.

Actions du CIO:

Sources :

Sur le même sujet

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *